2 maisons miroirs, un séjour unique en pleine nature !
La région de Charlevoix regorge de points de vue à couper le souffle, mais le projet d’hébergement touristique Réflexion – Maisons miroirs mise sur un autre atout : la contemplation de la nature environnante, tant de l’intérieur qu’à l’extérieur.
Les maisons miroirs conçues par la firme Bourgeois / Lechasseur architectes se situent à mi-chemin entre le micro-chalet parfait pour un couple et les grands chalets touristiques pouvant recevoir 10 personnes ou plus. « On souhaitait pouvoir accueillir de quatre à six personnes, ce qu’on ne retrouve pas beaucoup sur le marché », indique M. Bertrand.
Les deux maisons miroirs identiques sont situées à Petite-Rivière-Saint-François, à une quinzaine de minutes du Massif de Charlevoix et de Baie-Saint-Paul dans l’autre direction.
D’une superficie de 80 m2 chacune, les unités contemporaines sont placées à une cinquantaine de mètres l’une de l’autre et se font dos, la façade vitrée étant tournée vers la forêt à l’est ou à l’ouest. On mise sur le confort en pleine nature, où luxe et minimalisme se côtoient.
Le stationnement situé légèrement en retrait participe à cette immersion. La salle à manger, la cuisine haut de gamme et la salle de séjour profitent de la façade vitrée, tandis que les deux chambres et la salle de bain avec douche à l’italienne se trouvent de l’autre côté de l’aire d’habitation sur un niveau, dont l’entrée est sur le côté. Chaque unité inclut également un foyer et un invitant coin lecture en alcôve, ainsi qu’un spa à l’extérieur.
Préfabriqué
Le projet Réflexion a commencé à mijoter dans la tête de Louis Bertrand et de ses associés Guillaume Genest, Simon Veilleux et Simon Allard au printemps 2019. Ces trois derniers sont aussi derrière les Dômes Charlevoix, qui offrent du glamping à flanc de montagne à Petite-Rivière-Saint-François. Les cinq dômes géodésiques quatre saisons ont aussi été conçus par Bourgeois / Lechasseur architectes.
Pour les maisons miroirs, la firme de Québec — qui a aussi une antenne aux Îles-de-la-Madeleine — a eu recours à la préfabrication. Chacune des unités a été divisée en deux modules, construits en atelier avant d’être expédiés sur place. « On a eu recours à des grues pour déposer les modules à l’endroit souhaité afin d’endommager le moins possible le couvert forestier », signale M. Bertrand.
« L’assemblage, en principe simple, a comporté son lot de difficultés, notamment en ce qui a trait aux divers systèmes mécaniques », indique Bourgeois / Lechasseur architectes par voie de communiqué, ajoutant que l’opération s’est malgré tout bien déroulée. La coulée des planchers de béton radiants et l’installation des façades vitrées ont été effectuées sur place.
Combien ça coûte ?
Les maisons miroirs sont offertes en location depuis le printemps dernier et sont accessibles en toutes saisons. « Chaque saison a son charme. L’hiver et l’été sont très en demande, mais aussi l’automne, magnifique pendant la courte période des couleurs», souligne Louis Bertrand. On peut surveiller les pages Facebook et Instagram de Réflexion Charlevoix pour des disponibilités de dernière minute.
Le tarif par nuitée commence à 335$ + taxes (il faut également compter la taxe sur l’hébergement), pour un séjour de deux nuits minimum. Le tarif de base est établi pour quatre personnes, il faut compter 25$ + taxes par adulte supplémentaire par nuit.
ÉVITER LES COLLISIONS D’OISEAUX
Se fondre dans la nature grâce au verre miroir, c’est une proposition fort attrayante… mais qui peut poser problème pour la faune environnante, en particulier les oiseaux.
Pour prévenir les collisions sur les parois vitrées, Réflexion Charlevoix a installé des marqueurs visuels fabriqués par l’organisme Feather Friendly. Ces petits points placés sur les façades miroirs à l’extérieur permettent aux oiseaux et aux autres animaux de bien discerner la structure, sans compromettre la vue de l’intérieur et l’esthétique des habitations.
Il s’agit d’une solution approuvée par divers regroupements de protection des oiseaux, et « aucun incident n’a été signalé » depuis son application, indique Louis Bertrand, de Réflexion Charlevoix. L’entreprise souligne qu’elle travaille avec l’organisme Québec Oiseaux, qui la guide et approuve le choix des mesures mises en place.
La singularité de Réflexion repose sur une façade de verre miroir de 12 mètres de largeur que revêtent les deux unités d’hébergement. « Le concept de miroir nous intéressait beaucoup, pour permettre aux unités de se fondre dans la forêt », explique Louis Bertrand, l’un des quatre associés chez Réflexion Charlevoix.