Accueil > Les dossiers Cosy > Courchevel, née pour le ski, élevée dans le luxe

Courchevel, née pour le ski, élevée dans le luxe

par Cosy Design

Née en 1946 sur un alpage agricole fréquenté par quelques bergers l’été, Courch’ est devenue, au fil des ans, l’une des stations les plus en vue de la planète ski. Une ascension au cours de laquelle l’audacieuse tarentaisienne a failli perdre son âme. Aujourd’hui autoproclamée capitale mondiale du ski, Courchevel renoue avec son histoire, ses villages et son caractère montagnard.

Texte par Catherine FOULSHAM

Elle n’a pas ni de faire parler d’elle. Station iconique des Alpes françaises dotée d’un formidable pouvoir d’attraction que lui envient nombre de ses « rivales », Courchevel, souvent pointée du doigt pour son côté too much, recèle une belle personnalité. Pour découvrir sa vraie nature et comprendre comment elle a su capter une clientèle très exigeante, rien de tel que de reprendre le fil de son histoire.

On vient à Courchevel pour son domaine skiable

m’ont affirmé, unanimes, les habitants et acteurs rencontrés au gré d’une Cosy visite estivale dans la station.

CM50-musée-Courchevel


© Courchevel Tourisme
CM50-télécabine-Courchevel

© David André & Sophie Molesti
CM-50-ski-Courchevel

© François Montuori

Le plus beau tapis blanc du monde

« C’est le domaine parfait », explique Marc Lazzaroni rencontré au bord du ravissant lac de la Rosière, point de départ d’une agréable boucle accessible à pied ou en raquettes selon la saison. Guide de haute-montagne originaire d’une famille historiquement ancrée à Courchevel, propriétaire du fantastique Hameau de Marcandou, il détaille : « Son exposition nord-est garantie une qualité de neige optimale, son terrain doux et varié permet de satisfaire tous les niveaux de ski et la qualité incomparable du damage fait le reste. »

Car à Courch’, nous assure-t-on, on ne skie pas sur du velours, mais sur de la soie grâce à Émile Allais nommé directeur du domaine skiable, en 1954. Le champion remodèle les pistes dans une volonté de les rendre accessibles au plus grand nombre soignant particulièrement le retour station et, précurseur en matière de préparation des pistes, convertit Courchevel au damage mécanique de précision. « Aujourd’hui, nous avons une vraie culture de la qualité du damage, explique Stéphane Pfend, directeur du domaine skiable de Courchevel.

CM-50-vue-Courchevel

© David André

Nous estimons que nos 21 dameuses ont rempli leur mission quand une bille lancée au sommet de la Saulire descend dans les rails de damage jusqu’à la Croisette. » Les vacanciers apprécient comme l’affirme Jean-Pierre Lerallu directeur général des Airelles, le palace le plus en vue de la station : « 95% de nos clients skient », confortant ainsi la nouvelle signature de Courchevel, capitale mondiale du ski. Un positionnement ambitieux qui fait écho à l’accueil, en 2023, des Mondiaux de Ski et, en 2022, des finales de la Coupe du Monde de ski alpin. Et signe la volonté de la station de renouer avec ses valeurs fondatrices.

Lorsque je suis arrivé à Courchevel en 1954, le problème consistait à monter les gens en haut des pistes… J’ai étonné en expliquant qu’il fallait aussi s’occuper de mieux faire descendre les clients !


Emile Allais, Courchevel 1996
CM-50-paysage-Courchevel

© Courchevel Tourisme

Retrouvez l’intégralité du dossier dans le Magazine Cosy Mountain 50 !

Abonnez-vous

Articles liés